dimanche 23 novembre 2008

D'où viennent les ours?


De chez Chris, autobus jusqu'à Downtown Shimabara, puis traversier jusqu'au terminal de Kumamoto, « l'origine de l'ours ». Pendant la traversée, explosion de mouettes dans le ciel, encouragée par une trollée d'ornithologues néophytes. Du port de Kumamoto, il faut prendre le bus jusqu'à la gare centrale et je dois rencontrer Erich une station plus loin, à Kami-Kumamoto (Haut-Kumamoto). Dans la voiture, il y a aussi Caroline, une autre couch-surfeuse, qui elle aussi a visité Megan à Sasebo; elle y était une journée après moi. C'est qu'elle est occupée la Megan! Nous nous installons, nous faisons connaissance, puis nous allons bouffer un okonomiyaki - j'explique : nous nous asseyons les trois à une petite table, serrés les uns contre les autres, pendant que joue sur les haut-parleurs de la musique de Noël. Au centre de la table, une plaque chauffante. Sympa, je me dis, pourquoi ne pas faire la même chose au Québec? Erich me ramène tout de suite à la raison - un tel restaurant s'exposerait, dans la culture nord-américaine, à toutes sortes de poursuites. Les gens se brûleraient sur la plaque et traîneraient le restaurant en cours pour négligence. Bon. Maintenant, le okonomiyaki, queussé queu ssé? Ça vient dans un bol, comme une salade de chou. En fait, je crois que c'est du chou haché avec un oeuf cru sur le dessus et une garniture au choix (je prends au poulpe). Il faut alors mélanger le tout et verser la mixture sur la plaque. Après une dizaine de minutes de cuisson, l'on obtient un drôle de mélange entre une omelette et une salade de chou, que l'on rehausse selon notre humeur de sauces piquantes, sucrées, de mayonnaise ou de moutarde forte. Pas bête. Pas débile, mais pas bête.

Allez, j'ai beaucoup de rattrape à faire dans les entrées de blogue. Si je ne réussis pas à l'avancer dans les prochains jours, ne vous inquiéter pas tout va bien; j'ai touché aujourd'hui à l'extrémité sud du Japon (sans compter les îles de l'archipel des Ryukyu).

Tcho!

Mot du jour : kuma (ours)

3 commentaires:

maman a dit…

Depuis le 18 septembre, tu as utilisé l'avion, le bateau, le métro, le vélo, le taxi, l'autobus et tes pieds. À quand la moto ? ou le cheval ?

Question. Es-il possible de manger autrement que Japonais ou américain ? Y a-t-il des restaurants italiens, libanais, indiens ou autres ?

Jeannette a dit…

Merci pour la carte frérot! Je l'aime beaucoup (presque autant que mon chapeau et mes bottes rouges).

Furan a dit…

La moto, j'aurais pu l'utiliser à Kyoto, avec Sho. J'ai fait de la voiture aussi! Il y a bien des restaurants italiens, français, chinois et italiens, ainsi que quelques stands à kebab.

Content que tu aies reçu la carte, Jeanne!

Je mets le blogue à jour demain, promis juré! C'est rendu que je ne fais même plus du couchsurfing, je fais maintenant du pouce... c'est merveilleux. Mais comment et quand quitter Kyushu? C'est ce que l'on saura dans un prochain épisode!