dimanche 5 octobre 2008

Vagabondage volcanique, première partie


 Eh bien eh bien! Ça faisait un petit bout qu'on s'était pas vus! Quelques jours sans nouvelle entrée.. j'espère que je ne vous ai pas trop inquiétés! D'abord, oui, je suis toujours en vie, je me porte bien, en pleine forme. Un peu fatigué, bien sûr, mais je vais m'en remettre. Un peu découragé, aussi, en pensant à l'entrée que je vais devoir écrire pour témoigner de ces derniers jours passés à l'écart de Tokyo (techniquement non, mais j'y reviendrai). Cette excursion, deuxième de notre série (après Kamakura), était prévue depuis un certain temps et j'avais, plus tôt cette semaine, fait la réservation de mes billets. Mes billets de quoi? De bateau, c't'affaire! J'ai donc pris le large pendant la fin de semaine question d'aller explorer Ohshima, une île volcanique au sud de Tokyo.

Tout a commencé vendredi. Le bateau quitte le porte de Takeshiba à 22h et je n'ai rien de prévu pour l'après-midi. Je sors donc avec l'idée de me trouver une lampe de poche. Un virage à gauche après le supermarché 24h et j'aperçois une petite boutique de matériel électronique, j'entre et tout de suite, toute une sélection de lampes de poche apparaît. Bon, déjà ça de fait, mais je n'avais pas prévu que ce serait aussi expéditif. Je continue donc la marche sur l'avenue Meiji, une artère principale qui donnait près du Juyoh. J'essaie donc de voir ça prendrait combien de temps s'y rendre à pied. La réponse est : une bonne heure, voire un peu plus. De toute façon, je ne m'y rends pas et rebrousse chemin après quelques 45 minutes. En bifurquant un peu, je vois un gigantesque supermarché (inhabituel ici) et décide d'aller y jeter un oeil. Je flâne, mais d'un coup, je réalise que la bouffe est beaucoup moins chère ici; ça vaut donc la peine de me ramasser quelques trucs, surtout qu'il pourrait s'avérer utile d'avoir quelque chose à grignoter pour la fin de semaine.

Chargé comme un mulet je rentre, je mets de l'ordre dans mes affaires, prépare mon sac, me fais à souper et prends ma douche. Déjà l'heure de partir! Il faut s'y prendre d'avance parce que j'ai trois transferts à faire avant d'arriver à la station Daimon (« Grande porte »), qui donne près du quai d'embarquement. Lorsque j'y arrive, c'est bondé, ce qui contraste avec la dernière fois que j'y étais allé - il y a peu de départs par jour. Première étape, récupérer les billets, il faut faire vite parce que le bateau quitte dans une demi-heure. J'attends un peu devant un guichet et on me remet les billets, au nom de Samcois Lachance-Probencal. Bah, quelle importance! Pas le temps d'attendre trop trop que me voici sur le bateau, le Camellia Maru. 


Deuxième classe, style japonais (on m'avait donné le choix). Style japonais? Quelle est la différence? À l'occidentale, c'est avec des sièges, un peu comme dans un avion. À la japonaise, c'est une aire avec un grand tapis divisé (avec du tape) en sections d'environ un tatami. Un coussin est fourni. Donc soit on s'installe assis en indien, ou bien on s'étend de tout son long. Je range mon bagage dans un casier et je vais sur le pont principal voir le bateau s'éloigner de Tokyo. Un beau skyline, bien égal, mais sans « landmarks », si ce n'est que la Tour de Tokyo. Après qu'on soit passés sous le Rainbow Bridge, je retourne dans l'espace de repos pour y passer la nuit. L'arrivée à Ohshima est prévue pour 6h demain matin.

Mot du jour : fune (bateau)

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