vendredi 31 octobre 2008

Incertitude


Quelle bonne nuit de sommeil, dans un confort mes amis.. ah! Je regarde mes courriels en prenant mon café et remarque que je n'ai toujours pas reçu de nouvelles de mon premier hôte à Kyoto, celui qui est supposé m'héberger dès ce soir. Je lui ré-écris en lui disant d'appeler à l'auberge, qu'ils prendraient le message et que je viendrais m'informer plus tard en après-midi. Ça ne regarde pas bien, mais on verra ce qui en sera. Je me ramasse un petit-déjeuner au supermarché et commence à marcher vers l'est. Détour par Toji, le « temple de l'est », là où il y aura un marché aux puces dimanche. Beau complexe, belle pagode, chapeau. Marche vers Nishi Onganji, qui n'est pas un temple comme je le croyais, mais une université. Encore un peu plus loin, au nord, le château de Nijo, sorte de base vouée à la défense du palais impérial pas trop loin. Chouette intérieur, des planchers qui grincent pour prévenir de l'approche d'un intrus ou d'un espion, des panneaux peints par des artistes de l'école Kano (dix-septième siècle), des jardins - tout ce qu'il faut, bref, pour être heureux. Un dernier arrêt avant de revenir au J-Hoppers : le Musée International du Manga. Drôle d'endroit. Un peu entre un musée traditionnel, une salle de lecture, un lieu de rencontre, une archive. Il y avait même une section consacrée à la bande dessinée francophone, laquelle allait quand même dans le détail. Plus intéressant que le Musée de la BD à Bruxelles. Je reviens à l'auberge où je m'attends à avoir eu des nouvelles concernant mon hébergement de ce soir. Niet. Allez, une nuit de plus au J-Hoppers. Et l'autre, que le diable l'emporte. Je bouffe et discute avec Eva, une Néerlandaise. Elle veut aller au même endroit où je suis allé hier, au parc à torii. De nuit, ça doit être plutôt bien qu'on se dit. On y va avec une Espagnole, super fine même si j'ai oublié de lui demander son nom (et vice-versa). Du haut de la colline, on se tape une super belle vue de Kyoto by night. Beaucoup d'effort, mais ça en vaut la peine.

Vers minuit, je prends mes courriels, il a répondu : « Mon numéro de téléphone est sur mon profil (il ne l'est pas, j'ai vérifié par deux fois) et je croyais que tu m'appellerais. Pour l'hébergement, je suis désolé, mais j'ai prévu autre chose. » Hein? Prévu autre chose? J'avais pourtant confirmer avec lui.. Lui et Kei.. j'espère que ce n'est pas représentatif du degré général de fiabilité des Japonais.

Mot du jour : yoru (nuit)

P.S. Désolé pour l'orthographe et la qualité de l'entrée, j'ai dû faire ça en vitesse. Pour me faire pardonner, une photo bonus. Moi et le Mont Fuji.

2 commentaires:

Jeannette a dit…

Waaaah!!
Ah les joies et misères du couch surfing... pas de chance jusqu'à présent. Au moins tu t'es fait des amis!

maman a dit…

Et les amis c'est important !